Colliers, bagues, ornements et objets précieux composent l’extraordinaire collection Al Thani.
Au Grand Palais, l’exposition « Des Grands Moghols aux Maharajas » du 29 Mars au 5 Juin 2017 célèbre la rencontre entre la sophistication ancestrale de la joaillerie indienne et le savoir-faire occidental à travers plus de 270 pièces exceptionnelles. Quatre siècles de l’histoire de la joaillerie à découvrir !
Ce poster de 42 x 60 cm est imprimé sur un papier brillant de 135 g pouvant facilement être plié en format A4.
Vous y retrouverez une sélection de 24 minéraux de la Collection de minéraux de l'UPMC-Sorbonne Université.
A l’occasion de la sortie de ce nouveau poster, nous proposons aux clubs, associations et membre de Géopolis d’acquérir ce poster au tarif exceptionnel de 1 € pièce lors de l’édition de Sainte-Marie-aux-Mines du 22 au 25 juin 2017.
Il sera ensuite proposé au tarif de 2,5 €.
Si vous êtes intéressé par ce poster et afin d’avoir un stock suffisant pour tout le monde, nous vous demandons de nous retourner par mail ou courrier le bon de réservation ci-dessous pour réserver vos posters.
Si vous êtes intéressé par ce poster, vous pouvez le réserver dès à présent en nous retournons par mail ou courrier le bon de réservation en cliquant ici :
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Pour les clubs et associations, nous vous proposons des cartons de 25, 50, 100, 250 exemplaires qui feront le bonheur de vos visiteurs lors de vos prochaines bourses et expositions.
Si vous n’êtes pas présent à Sainte-Marie, demandez à des amis de vous récupérer ce poster !
Géopolis tient à saluer et à remercier les organisateurs du salon de minéraux, fossiles, gemmes qui s’est tenu à Paris à l’hôtel Marriott les 17, 18 et 19 mars. Leur accueil, la qualité de la manifestation, le bel endroit et son accès facile en plein Paris et surtout un ensemble d’exposants de haut niveau classent déjà ce rendez-vous parmi les grandes rencontres minéralogiques.
Les principales nouveautés apparues à Tucson y étaient visibles, Djurleite, Grandidièrite, agathe des Célèbes, minéraux des pegmatites pakistanaises, Améthystes de Namibie, ainsi qu’une ancienne collection de minéraux français de belle qualité.
Le salon fut également un lieu de rencontre de la jeune gemmologie française et de nombreux passionnés.
Géopolis soutien haut et fort cet événement qui repositionne la minéralogie et espère être au rendez vous de la prochaine édition en 2018.
Un exemple de minéral anthropogénique : le néalite, l’une des nombreuses espèces issues des anciennes scories retrouvées dans les mines exploitées au cours de l’Antiquité, dans le site du massif du Laurion, en Grèce. © RRUFF |
Les activités humaines sont en train de laisser une empreinte profonde dans les couches géologiques. En effet, dans leur inventaire, des chercheurs viennent d'ajouter 208 minéraux qui se sont tous (ou presque) formés très récemment à l'échelle géologique et qui n'ont pas directement d'origine naturelle. Ce sont autant de témoignages de l'ère dite « de l'Anthropocène », celle dans laquelle notre planète est profondément modifiée par l'action de l'Homme.
Dans une enquête qui vient de paraître dans American Mineralogist, des chercheurs ont mis en évidence des témoignages supplémentaires de notre empreinte : l'apparition de nouvelles espèces minérales. Ainsi, sur les 5.225 minéraux connus sur Terre, quelque 208 ont été identifiés comme imputables directement ou indirectement aux activités humaines, soit 4 % du total.
Rappelons qu'un peu plus de la moitié des 5.225 minéraux reconnus par la International Mineralogical Association (IMA) se sont formés à la suite de la Grande Oxydation (de grandes quantités d'oxygène libérées par les bactéries photosynthétiques), survenue il y a plus de 2,2 milliards d'années. Une grande diversification qui s'est stabilisée sur le long terme et sans laquelle notre monde n'aurait pas l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui.
La plupart des 208 nouveaux minéraux ajoutés au catalogue sont apparus depuis le milieu du XVIIIe siècle (début de la révolution industrielle), ont indiqué les chercheurs dans le communiqué de la Carnegie Institution for Science, à Washington. À l'échelle des temps géologiques, c'est plutôt très rapide : « Pour imaginer ce que représente 250 ans par rapport à 2 milliards d'années, illustre l'auteur principal, le minéralogiste Robert Hazen, cela équivaut à la différence entre un clin d'œil (un tiers de seconde) et un mois ». Une fois encore, à l'instar du réchauffement climatique en cours et de la sixième extinction de masse, notre impact sur la planète se fait à un rythme sans précédent.
À quoi ressemblent alors ces minéraux inédits, inconnus jusqu'alors sur Terre ? Sans surprise, les chercheurs en rencontrent beaucoup dans les décharges, où s'amoncellent différents types de matériaux fabriqués par l'Homme tels que les briques, gravats, porcelaines, plastiques, sans parler des minuscules composants électroniques.
« Il y a probablement toutes sortes de choses formées avec d'anciennes puces de silicium ou des batteries, commente le professeur Hazen, ajoutant que les téléviseurs ont tous utilisé des phosphores exotiques, des aimants et bien d'autres matériaux de haute technologie. Lorsque vous commencez à les hydrater et à les oxyder, vous trouvez beaucoup de nouveaux matériaux exotiques ».
Les anciennes mines aussi sont de véritables filons pour ces minéralogistes de l'Anthropocène qui sont à la recherche de nouvelles pierres. Des roches demeurées enfouies durant des millions d'années s'y retrouvent soudainement exposées à la lumière (directe ou indirecte) et au contact de l'air et de l'humidité... favorisant ainsi la floraison de nouvelles espèces minérales.
Pour les auteurs, ce catalogue apporte de nouvelles pièces à conviction au dossier de l'Anthropocène, qui continue de faire débat au sein de la communauté scientifique : quand cette ère a-t-elle vraiment commencé ? avec la révolution industrielle ? lors de l'explosion de la première bombe atomique ? ou bien avant, à la fin de l'âge de glace ?
La composition et la distribution de ces minéraux dans le monde reflètent nos usages. Nul doute que, dans le futur, ceux-ci intéresseront autant les minéralogistes que les archéologues, ethnologues et historiens.