Les points de vente n'ouvrant qu'à 10 heures le matin, il est possible de se promener avant (le jour se lève vers 7h30). Les cactus cierges sont impressionnants, mais il faut faire attention aux serpents à sonnette.
Parmi les nombreuses conférences qui agrémentent Tucson, il y a eu celle de l’organisateur de la bourse de Munich qui nous en a dressé l’historique et les évolutions. De 20 exposants et 300 visiteurs en 1964, à plus de 1000 exposants et 40000 visiteurs, on imagine sans peine tout le chemin parcouru et l’importance que la minéralogie a acquise dans notre culture.
Après la conférence sur Munich, il y a eu la soirée munichoise avec orchestre typique et pour boisson principale, la bière et au menu un cochon de lait !
Un aperçu de minéraux de la collection Spann mis en vente.
Les quartz de Colombie avec des terminaisons orangé marron (inclusions d’halloysite) sont abondants et, si l’esthétique est belle, particulièrement chers.
Les ors, argents et cuivres prétendument de la lointaine Sibérie, aux associations et formes étranges, contestées, n’ont pas disparus de la circulation malgré les nombreux avertissements sur leur authenticité. Cette année d’énormes cubes d’argent ont suscité des réactions. Les vendeurs ont dû mettre un avertissement :
« L’origine des cristaux cubiques d’argent est in dispute, conflictuelle! »
La partie organisée par la Granada Gallery est un moment fort, qui réunit minéralogistes et paléontologues.
La Granada party a été l’occasion de présenter des minéraux de la collection Pohl-Stroher qui seront mis en vente aux enchères, et d’autres, comme ceux présentés, qui ne le seront pas. L’azurite gemme de Tsumeb est particulièrement belle.
La principale activité de Tucson est le négoce des pierres précieuses. Le salon le plus prestigieux est l’AGTA où l’on voit en premier les donations faites au musée du Smithsonian (Washington, USA).
L’AGTA est l’occasion de voir de nombreuses pierres d’exception prestigieuses et d’autres moins connues mais tout autant intéressantes.
Les spinelles bleus au cobalt, longtemps considérés comme des pierres très rares, refont surface avec les gisements vietnamiens (meilleure couleur) et tanzaniens.
Le succès du film Barbie n’a pas manqué d’inspirer les marchands de gemmes roses comme ces rubellites de Californie (USA).
Le musée de minéralogie de Harvard (Cambridge, Massachusetts, USA) organise tous les ans une conférence suivie d’une party. L’an dernier était consacré à l’acquisition des collections Pinch et Feinglos. Cette année étaient présentées les activités de muséologie et de recherches.
Le Mineral city, comme tous les autres points de vente collectifs, organisait sa party avec un orchestre de rock et des buffets chez de nombreux marchands. Ce même soir la Fine Mineral Gallery, avait sa party : beaucoup plus select et sur invitation.
L’hôtel Inn suites qui a été pendant des années le haut lieu de la minéralogie est maintenant une résidence… et aussi un lieu de pèlerinage pour les nostalgiques.
Une vue du début d’Oracle road, une zone qui réunit le plus grand nombre de marchands de minéraux, avec les Co-op, Mineral City, Mineral Village, Market Place, Superb Mineral, RMGM, Just Mineral & Crystal event et Madagascar mineral show.
La Co-op accueille en son sein le plus important exploitant de quartz de l’Arkansas. On voit ici des groupes de cristaux de près d’un mètre, de toute beauté sans défauts.
La Co-op est aussi un des hauts lieux de la paléontologie avec des spécimens spectaculaires de très grandes dimensions.
Un lot de belles fluorites de la pegmatite de la carrière de Strzegom (Basse-Silésie, Pologne) est arrivé avec du retard. Les cristaux ont des surfaces lisses et une couleur bleu sombre qui nécessite un puissant éclairage.
Les soldes peuvent être impressionnantes, mais la baisse de qualité l’est encore plus, bien souvent.
La Granada party a été l’occasion de présenter des minéraux de la collection Pohl-Stroher qui seront mis en vente aux enchères, et d’autres, comme ceux présentés, qui ne le seront pas. L’azurite gemme de Tsumeb est particulièrement belle.
Le nom de l’entreprise présageait bien, dans le cas présent, de la qualité des minéraux présentés. Il s’agissait en effet de faux, des montages et constructions avec des minéraux indiens. En l’occurrence des cristaux de stilbite émergeants d’une fausse gangue d’apparence siliceuse et des stalactites construites par assemblages de morceaux plus petits.
Les faux minéraux indiens, posent depuis plusieurs années de graves problèmes. Une méfiance systématique s’impose.
Si l’on veut savoir ce que l’Inde produit en zéolites et minéraux associés, il faut se rendre à la galerie Superb Minerals. Elle présente la meilleure sélection de (vrais) minéraux indiens, avec entre autres une série de géodes métriques impressionnantes.