Sainte-Marie-aux-Mines

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Dresser l’inventaire de toutes les activités à Sainte-Marie-aux-Mines est une tâche ardue. Nous en avons présenté quelques unes des plus importantes. Il faut y ajouter :

  • Des conférences sur les silices gemmes.
  • Un stand sur les volcans tenu par le groupe géologique de Haute-Loire (membre de GEOPOLIS).
  • Des projections de minéraux 3D.
  • Des ateliers de joaillerie.
  • Un atelier de cristallographie et pétrographie tenu par l’EIP Lassal (membre GEOPOLIS).
  • Un atelier d’orpaillage proposé par Orval
  • Un atelier de gemmologie animé par Jacques Le Querré

Pour la première fois, la visite du centre minier TELLURE a été fortement médiatisée et facilitée par l’offre d’une navette.

Toutes ces activités ne doivent pas masquer le côté un peu sombre et contestable : celui de la « lithothérapie ». C’est un domaine où se côtoie des doux rêveurs, des « don Quichotte » sincères, des personnalités « en mal de savoir » et des personnes troubles, très troubles et parfois très, très troubles. Parmi les aspects découverts cette année, citons celles des pratiques « équitables », « holographiques », « géobiologues », « psychonomiste », « quantiques », « holistiques » et bien d’autres que la décence intellectuelle demande de ne pas citer. Nous n’allons pas nous appesantir sur ces sujets.

Un aspect majeur de Sainte-Marie est celui de la gemmologie. D’années en années, ce thème prend de plus en plus d’importance, à tel point que certains gemmologues ne daignent plus faire un saut dans l’exposition minéralogique. Les locaux consacrés aux gemmes sont de plus en plus exigües et semblent avoir atteint leur maximum. Si l’on y ajoute la tendance générale, visible ces deux dernières années, vers un recentrage plus populaire de la bourse de Sainte-Marie-aux-Mines, on serait enclin de constater qu’ Eurogemmes a atteint ses limites. Peu de nouveautés cette année : quelques beaux chrysobéryls de Sri Lanka, des kornerupines de Tanzanie bleu sombre, des cyanites dite teintées (traitement apparemment non confirmé), des haüynes du Pakistan et des sodalites du Myanmar (ex-Birmanie). Et un constat : il y a peu de gemmes majeurs.

Sinon, pour ceux qui trouveraient ces commentaires trop acerbes, je leur permets d’invoquer le temps qui a été épouvantable : pluie ininterrompue de 6 h à 16h.

Où a-t-il été l’été, où est-il l’été ?

Il est arrivé le lendemain avec un beau soleil et un regain d’optimisme. En guise de conclusion, on constate que l’immense majorité des participants et visiteurs on été satisfaits cette année malgré le temps pluvieux et froid. La raréfaction des « top » marchands et des grands collectionneurs internationaux, ne semble pas affecter les activités. Mais il est de plus en plus illusoire de penser voir des minéraux haut de gamme exposés à la vente (les ventes « en chambre » sont actives mais réservées à des personnes « sélectionnées »).

A l’an prochain donc pour la 51e édition !




Le côté obscur



Des ouvrages que l’on peut éviter de lire.



La bourse de gemmes connaît d’année en année une affluence record.



Un magnifique chrysobéryl vert et quelques raretés incolores.



Une incroyable titanite de 86,5 cts (difficile à photographier).



Les nouvelles haÿnes du Pakistan et sodalites de Birmanie.

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