Et pour commencer ce quatrième reportage, un oubli sur le Westward Look. Chaque année, le samedi, il y a une exposition faite par un collectionneur, une institution ou comme cette année, un club : celui du META, les minéralogistes enthousiastes de la région de Tucson. Le niveau était un peu décevant.
Entre le Westward Look et le Main show, il y a quelques jours, où l’on peut visiter les shows secondaires et surtout le Sonora Desert Museum qui offre une occasion extraordinaire de découvrir la géologie, la faune et la flore de cette région. Et les oiseaux mouches ! Très difficiles à photographier.
Tout collectionneur, même les plus modestes, seraient-ils des conservateurs ?
Et une malédiction pour le visiteur du musée qui n’avait pas prévu d’imperméable.
Le main show ouvrait le jeudi 13 février. La première épreuve était d’acheter les billets : deux queues d’une centaine de mètres s’étaient formées dès 10 heures: heure d’ouverture officielle.
Certains se sont posés la question du pourquoi des parapluies.
Avec en haut à droite la plus grande viitaniemiite (16cm) connue et une belle suolunite à sa gauche.
L’histoire des collections Roebling et Canfield intégrées à la Smithsonian.
Une vitrine à la gloire d’un minéralogiste amateur français. Avec quelques fluorites de Valzergues intéressantes.
Il y avait plusieurs vitrines sur une sympathique association de jeunes collectionneurs. Un exemple à suivre ?
Trois monstres de Russie: l’émeraude avoisine la vingtaine de centimètres.
Quelques pièces de la collection Meieran.
Des cristaux géants de rubellite de Malkhan (Transbaïkalie, Russie).
Une calcite extraordinairement étonnante, topologiquement parlant.
Quelques pièces de la collection de Peter Megaw, l’un des principaux organisateurs du Main Show. Avec ce qui serait la plus grande cumengeite trouvée lors de la reprise provisoire des travaux, il y a deux ans. Sa dimension, pointe à pointe, semble avoisiner 18 mm.
Quelques autres pièces de la collection de Peter Megaw.
Avec une invraisemblable covellite au centre
Vitrine d’un nouveau collectionneur, qui a débuté il y a deux ans.
L’autre partie de la vitrine du nouveau collectionneur.
Le stand de Fine Minerals offrait enfin la possibilité de prendre des photos des extraordinaires minéraux précédemment exposés dans la maison à proximité de l’hôtel Tucson city center.
Le stand de Fine Minerals
Collector’s Edge présentait la plus grande fluorite de Huang Gang. La couleur n’y est pas, mais l’architecture est très belle.
Des pépites d’argent représentant environ 250 kg, trouvées récemment dans le comté de Gila, en Arizona.
Tucson ne se résume pas à des manifestations commerciales. Il y a un grand nombre de réunions, conférences et bien sûr de parties qui participent beaucoup à la sociabilisation des différents participants : musées, collectionneurs, amateurs, scientifiques et curieux. En photo, la très sérieuse et austère réunion des membres de la SMMP (Society of Mineral Museum Professionals).
Cette année, il y avait deux conférences: la première sur les minéraux, le cuivre surtout, de la péninsule de Keweenaw (Michigan, USA), la seconde sur les minéraux dans les films (en commençant par Blanche Neige et les 7 nains, tous mineurs d’une mine de pierres précieuses).
Pour pallier au manque d’ambiance dans le Mineral City, les commerçants ont rapidement compris qu’il fallait créer des évènements. Des conférences furent organisées puis des parties.
Le Gem A est l’école de gemmologie d’Angleterre, le pendant de l’Institut national de Gemmologie en France.
M et Mme Spann organisent tous les ans, le soir du jour d’ouverture du Main Show une réception qui invite tous les conservateurs et quelques autres grands acteurs de la minéralogie.
Cette année une récompense a été décernée à John White un des fondateurs du Mineralogical Record et ancien conservateur du Smithsonian. On regrettera que ce puits de science ait si peu écrit.
La fin des shows et manifestations de Tucson avec un beau coucher de soleil.