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Le building A: un pot-pourri : la suite

Les sperrylites de Norilsk (Russie) -photo de gauche-  se font de plus en plus rares. Elles proviennent en effet d’un stock acquis il y a plus d’une décennie par Karp minerals. Leur diffusion se faisait lentement car il faut les dégager avec soin de leur gangue. Plusieurs crocoites de Tasmanie (Australie) proposées cette année –photoe du centre- atteignent de grandes dimensions (et leur qualité égale celle des premières trouvailles). Il y a aussi de grandes pyrolusites de Gremmelsbach. C’est une « nouveauté » qui a maintenant deux ans au moins !

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Parmi les « classiques » on retrouve les amazonites et quartz fumé du Colorado qui sont quasiment tous (bien) restaurés. Parmi les surprises, il y a une kermesite de Kwe Kwe (Zimbabwe) : ces kermesites apparaissent très rarement car elles sont pour l’immense majorité détenues par les musées anglais, américains et zimbabwéens. Elles étaient les meilleures de leur espèce avant d’être supplantées par les kermesites chinoises. On trouve encore quelques legrandites de Mapimi (Mexique) : elles sont issues d’une découverte faite il y a quelques années.

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Toujours dans les classiques: une « vraie » acanthite de Las Chispas (Mexique). Vraie parce qu’elle montre une forme monoclinique et non cubique comme la plupart du temps. Rappelons que ce sulfure d’argent est cubique lorsqu’il se forme à haute température et qu’il se transforme en acanthite en refroidissant, tout en conservant sa forme extérieures cubique. Les acanthites de forme monoclinique se forment à moins haute température et sont beaucoup plus rares.

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Il y a, dans plusieurs stands, des vivianites et des ludlamites de Sao Gabiel de Cachoeira (Amazonie, Brésil) de qualité moindre que ce que l’on a déjà vu. La compagnie Crystal Spring en présente ainsi que des quartz de Colombie. Elle a aussi de très rares phosphophyllites de Cerro de Potosi (Bolivie).

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Revenons à d’autres classiques qui font la réputation de Tucson, comme les calcites couvertes de pyrite du Missouri. Les « beaux » minéraux du Missouri sont peu colorés et souffrent d’une certaine décote en dehors des USA. Ce qui n’est pas le cas des fluorites d l’Illinois (photo à droite)

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Le building A : un pot-pourri : la Chine

La Chine est encore une source extraordinaire et il y a peu d’années où elle ne nous réserve pas de surprise. Cette année il y a de nouvelles fluorites mamelonnées, transparentes, plus ou moins. Les fluorites rouges  de Huangangiang (Mongolie Intérieure) sont toujours présentes, mais chères. Et, oh surprise on a vu des quartz  avec un sceptre en améthyste. Magnifiques! Mais faux! il s’agit de reprise de croissance  artificielle sur des prismes servant de germes.

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Le building A : un pot-pourri : Ojuela

La mine d’Ojuela à Mapimi (Mexique est célébrissime pour ses adamites, legrandites et ses 140 autres espèces qui en font l’un des gisements les plus riches en espèces connus. Cette année il y avait de rares ludlockites en petites fibres parallèles. Cette rareté, qui était une des espèces-phare de Tsumeb, n’est connue que dans une quinzaine de localités souvent en micro-minéraux. La nouveauté est la tilasite (un arséniate de calcium et magnésium fluoré) en cristaux blanchâtres de quelques mm. La borcarite, trouvée dans une mine de Charcas est un borate lui aussi de calcium et magnésium, elle se présente en encroûtements bleus. Les spécimens sont inférieurs aux beaux cristaux bleus de Chine.

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Le building A : un pot-pourri : Merelani

La mine de tanzanite de Merelani (Tanzanie) est aussi célèbre parmi les minéralogistes spécialisés dans les minéraux inhabituels par ses magnifiques cristaux noirs d’alabandite (un oxyde de manganèse), ses wurtzites rouges (un dimorphe de la sphalérite) et ses magnésio-axinites blanches à violette. Sans compter ses autres gemmes comme les grenats et  les diopsides verts dont les magnifiques couleurs sont dues à la présence d’un peu de vanadium.

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