{module Tucson 2015}
Après la visite du Tucson City Center, commence celle de la résidence de Fine Minerals International. Tenue par Daniel Trincillo, « Dany », elle est devenue en quelques années, le lieu où est concentré tout ce que la minéralogie connaît de mieux. Le succès appelant le succès, de nombreux commerçants vendent directement ce qu’ils ont de meilleur plutôt que d’attendre des jours durant les éventuels acheteurs. La variété des minéraux exposés cette année était un peu décevante. Il semble qu’un voile de confidentialité se soit abattu. Plus que les autres années, M Trincillo a décidé de ne montrer qu’un nombre limité des minéraux exceptionnels qu’il sait pouvoir être vendus à ses fidèles clients. Autre décision qui va dans le même sens, les prix supérieurs à 40 KUSD ne sont plus indiqués.
Une partie de vitrine témoignant de la haute qualité de l’ensemble. On reconnaît de gauche à droite en partant du haut, une améthyste de Namibie, une pyrite du Pérou, un tourmaline du Mozambique, une fluorine de la collection Ross Lilly, une fluorine de Shan Bao, une tourmaline « water melon » de Paprok et une seconde fluorite de Ross Liily.
Une autre partie de vitrine avec une très belle érythrite de Bou Azzer (Maroc), une wulfenite de Red Cloud (Etats-Unis) et une héliodore de Volodarsk (Ukraine). Les dimensions varient entre 8 et 15 cm environ.
Et pour finir cette courte visite, une très esthétique aigue-marine du Pakistan (déjà vendue) et une anglésite géante de Tsumeb. On annonce que d’aitres spécimens de Fine Minerals International seront présentées au Westward Look et au Main Show. Patientons donc.
Le pendant paléontologique de Fine Minerals est La Granada Gallery qui se situe juste à côté. Elle est tenue par Burckhard Pohl. On reste toujours frappé par les efforts de présentation qu’il déploie.
Cette année une pièce était spécialement réservée à une belle présentation de l’archeopteryx (M Pohl en possède au moins un). On pouvait voir un film en vision 3D et des panneaux didactiques.
Un bref retour à l’hôtel Tucson City Center où une salle accueil le Black Hiills Institute et Canada Fossils.
Tucson c’est aussi les pierres tombées du ciel et leurs conséquences, météorites, tectites et autres impactites. Avec de nombreux « dealers » au Tucson City Center, et quelques belles sculptures dans la Granada Gallery.
Un petit supplément sur l’Hôtel Tucson City Center
Les USA sont le pays de l’or et des amateurs d’or. Chaque année on voit un grand nombre de spécimens de qualité. Pour l’illustrer une énorme pépite (50 cm!)… d’Australie, un autre pays de l’or.
Participer à Tucson est aussi l’occasion de faire le tour des minéraux étatsuniens classiques comme les célébrissimes amazonites avec quartz morion du Colorado
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L’ouverture de l’Hôtel Tucson City Center marque, pour les minéralogistes, le début des activités à Tucson. Ou plutôt on devrait dire marquait. En effet à force d’arriver le jour d’ouverture, le samedi, pour m’apercevoir que l’essentiel avait commencer la veille, j’avais tenté un temps d’arriver un jour avant, le vendredi… pour m’apercevoir que l’on avait commencer l’avant-veille.
Renseignements pris, les exposants vendeurs et acheteurs commencent le samedi précédent ou plus tôt encore. Le jour d’ouverture, dixit un marchand, les cartes, sont presque toutes redistribuées. Il y donc peu d’intérêt à venir tôt et ce d’autant que la qualité du matériel présenté dans cet hôtel va d’année en année en déclinant au profit surtout du Westward Look qui commence plus tard. D’où ma décision d’arriver un jour plus tard, le dimanche 1er février. Et de rencontrer un temps maussade inhabituel : pluvieux et brumeux. La deux jours précédents Tucson a connu des pluies diluviennes. Le séquelles étaient encore visibles ce dimanche comme en témoignent les quelques photos qui suivent. A commencer par celle de la rivière, surnommée habituellement le Rio Seco.
Du parking au Tucson City Center… drapeau en berne
Les pelouses de l’hôtel avaient été envahies les années précédentes par un troupeau de dinosaures en résine. Cette année ils étaient nettement moins nombreux. Seraient-ils en voir de disparition? Le regard effaré d’un tricératops ne présageait rien de bon.
Une fois oubliés les flaques d’eau et la boue, l’inventaire des chambres. Un marchand spécialisé dans l’Amérique du sud, nous a permis de voir de belles vivianites et des améthystes de Bolivie ainsi que des tourmalines du Brésil. Rien de bien nouveau cependant.
Les nouveauté ou semi-nouveautés viennent surtout de Chine
Fluorite verte
Pyromorphites géantes
(jusqu’à 9 cm) en partie pseudomorphosées (périmorphosées) en plumbogummite
Grande sidérite qui n’est pas sans évoquée la production française
Une émeraude sculpturale
Toujours en Chine
Chalcophillite à la localité encore imprécise
Barytine géante
Pyromorphites non pseudomorphosées
Pour les spécialistes : quelques minéraux inhabituels du Myanmar (ex-Birmanie)
Au-delà des améthystes, on a les citrines chauffées puis les prasiolites (vertes) chauffée
Une découverte de barite américaine et 2 pièces classiques intéressantes (géantes)
Les cristaux de crocoite de Tasmanie sont de plus en plus grands et les prix sont divisés par deux au moins par rapport à ce que l’on avait il y a 4 ans.
Les rubellites de Makhlan (Russie) se classent toujours parmi ce que l’on connaît de mieux, de cote correcte… et de moins nettoyé!
Un lot de kunzites du Brésil qui confirme encore une fois la qualité exceptionnelle de cette provenance. Le seul problème de ces kunzites est qu’elles ont des formes de dissolution. Certains les apprécient d’autres non.
Une nouveauté curieuse du Pérou : de la stolzite (tungstate de plomb) sur de la scheelite tungstate de calcium).
Pour les amateurs de gemmologie : quelques matériaux peu connus et /ou récents
Dianite (richterite) de Russie
Violane (diopside) de Russie
Spinelles bleu cobalt du Vietnam
Après la pluie le beau temps
En conclusion de cette première journée, on constate qu’i n’y a pas de découverte majeure dévoilée.
L’abondance de marchands permet tout de même de trouver de-ci de-là de quoi satisfaire la majorité des collectionneurs. Les prix quant à eux sont stables, mais le dollar est haut.