Le Flandrau Science Center
C’est un musée ou plutôt un centre d’interprétation autrement dit un ensemble d’expositions didactiques destinées tout d’abord aux enfants et à un large public ensuite. On y trouve toutes les disciplines des sciences naturelles. Les sciences de la Terre y occupent une place importante. Ce qui est confirmé dès l’entrée avec une exposition sur les météorites et une alcôve dédiée tout particulièrement à la météorite de Tcheliabinsk. La météorite dont la chute a été la plus filmée.
L’exposition qui nous intéresse est celle des minéraux qui occupe tout le sous-sol. La présentation est moderne, didactique et l’une des plus moches possibles. Les concepts de bases de la muséographie sont complètement ignorés. Les vitrines verticales ainsi que les vitrines cercueils (horizontales) sont très communes. Ce qui est un paradoxe quand on se rend compte de la valeur des contenus. Pourtant tout commence bien avec une belle calcite de Chine.
La collection est articulée sur plusieurs thèmes : les familles minérales, les gisements, les collections (la plupart en prêt ou en don), etc. On admirera les minéraux chinois de la collection Rob Lawinsky (prêt), les ors de la collection Hubert de de Monmonier (don), la collection Mark Lefont (don), celle de la fondation Flag (don), celle de Gretchen Bynum (don), les cristaux de gemmes de la collection Gene Meieran, etc. L’ensemble est assez hétéroclite et inégal.
Quelques miscellanées pour finir. Dans un recoin, la reconstitution de la météorite de Tucson qui a été utilisée comme enclume. Sur un mur, des peintures de mineurs. Et, bien sûr, une collection de gemmes, bien modeste en qualité.
Le Flandrau Center : l’exposition temporaire et quelques à-côtés
Le point fort cette année est basé sur les contributions de Robert Hazen. Collectionneur de trilobites, il a présenté sa collection. Chercheur, il a explicité le concept d’évolution minéral. La salle qui abritait les trilobites présentait aussi plusieurs panneaux sur ce sujet, illustrés par des minéraux et des fossiles.
Quelque panneaux de plus près.
Quelques miscellanées pour finir. Dans un recoin, la reconstitution de la météorite de Tucson qui a été utilisée comme enclume. Sur un mur, des peintures de mineurs. Et, bien sûr, une collection de gemmes, bien modeste en qualité.