Après plus d’un mois d’activités, les shows prennent fin. Des conclusions s’esquissent et des réflexions s‘ébauchent :
- Cette année a été pour beaucoup morose. Un repli a été constaté.
- L’emprise des « grandes » entreprises, employant de 4 à 20 employés ne cessent de s’étendre et remet en cause un marché qui comptait surtout des marchands individuels.
- Les cotes à 6 chiffres sont de moins enc( moins marginales et sont justifiées par des spécimens où le côté « patrimonial » l’emporte largement sur les côtés « scientifiques ».
- La qualité des meilleurs minéraux dépasse ce que l’on connaissait dans les « temps anciens » (il y a au moins 30 ans). A tel point que beaucoup de musées se sentent dépasser.
- A tel point que plusieurs musées aux USA, envisagent d’abandonner l’épuisante quête aux « chefs-d’œuvre minéralogiques », autrement dit les minéraux de musée de haut niveau, et de se transformer en « galerie » accueillant des collections privées.
- Espérons que nos dirigeants, en France, prennent en considération les valeurs culturelle et patrimoniale des meilleurs représentants du monde souterrain. Ce monde que nous avons sous les pieds et qui assure la prospérité des grandes civilisations depuis la préhistoire.
- La France joue encore un rôle d’animateur dans la minéralogie muséale. Elle ne doit pas l’abandonner. Elle peut, elle doit, le maintenir et l’étendre, avec entre autres, l’appui d’associations comme GEOPOLIS.
- Le succès d’initiatives privées comme Terra Mineralia (Freiberg) ou MIM (Beyrouth) doivent servir d’exemple et amener à une prise de conscience sur le patrimoine minéralogique.