À travers une approche historique, épistémologique et patrimoniale des minéraux de collection, les auteurs analysent le changement d’image des minéraux et de la façon de les collectionner – notamment leur passage progressif d’objet précieux participant à une représentation idéale de la Nature à spécimens classés et inventoriés, destinés à l’enseignement et à la recherche – et s’interrogent sur l’évolution du statut des collections et les enjeux actuels de leur patrimonialisation.
Les 15 et 16 octobre 2002, le Muséum national d’Histoire naturelle organisait une table ronde intitulée Des collections en Sciences de la Terre pour quoi faire ? Plusieurs intervenants ont remarqué que poser cette ques tion est en soi inquiétant et met en relief une menace sur l’avenir de ces collections qui ne sont pas considérées de facto comme des en tités patrimoniales (les actes de cette table ronde sont téléchargeables sur le site www.ocim.fr). La première question ne serait-elle pas plutôt de savoir quelle est leur place dans notre culture ? Doit-on penser qu’elles ne sont qu’un épiphénomène lié à une « pratique sérieuse » scientifique, technique ou éducative et qu’à ce titre elles n’auraient qu’un intérêt historique et culturel accessoire et anecdotique ? Doit-on a contrario penser qu’elles sont une composante importante de notre culture et notre patrimoine ? Pour qu’il en soit ainsi, il est nécessaire de montrer qu’il y a une (grande) histoire des collections qui permet de dégager une épistémologie et/ou de montrer leur consubstantialité avec l’évolution de la pensée et de la société.
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Marie Jullion et Jean-Claude Boulliard - La lettre de l'ocim n°114, novembre-décembre 2007
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Géopolis était présent avec 5 membres de l’AMPC et 3 membres du CA : J. Gelis, JC. Boulliard et V. Tournis.
A 11h, une conférence de presse, organisée par l’ADPN, Eric Buffeteau, Laurent puglisi, le paléospace, Karine Boutiller, est tenue devant une centaine de participants.
L’ADPN est en cours de formation, le groupe facebook est très actif https://www.facebook.com/groups/1786185298421876
L’ADPN nous mobilise aujourd’hui sur le site des vaches noires de la commune de Villers mais attire notre attention sur toute la côte Normande et toutes les côtes où ce type d’interdiction pourrait être généralisé.
La protection de la falaise n’est pas remise en cause.
Les arguments pour autoriser le ramassage sont passés en revue ; perte pour la science, pour le paléospace, rôle important des amateurs, des promeneurs.
Le maitre mot est « ramasser, c’est protéger » pour découvrir, enrichir les collections, sauver, étudier, transmettre, éveiller la curiosité….
Il faut s’inquiéter que les pouvoirs publics ne tiennent compte ni des résultats de l’enquête publique, ni des avis des communes, ni des articles et interviews donnés au niveau national, ni des nombreuses réactions des paléontologues, des professionnels, des amateurs de la société civile, toutes ces réactions semblent inaudibles. Nous ne comprenons pas pourquoi.
L’interdiction de ramassage serait sanctionnée par 750 euros d’amende, puis une action en justice au bout de 3 amendes.
L’exemple de la collaboration entre une réserve et les amateurs est cité, celui du Dorset qui nous donne une leçon de démocratie.
Quelle suite donner ? Quelles actions entreprendre ? Ecrire au député, soutenir l’ADPN, soutenir les actions des communes….
Journée du 21 janvier après midi
Les falaises de vaches noires sont déjà protégées par l’interdiction de collecte mais pas contre ce que la mer peut leur faire.
A gauche : Blocs effondrés et érosion de leur base / A droite : Panneau à l’entrée de la plage des vaches noires A gauche : Maré haute / A droite : Marée basseDevant l’étendue de la plage à marée descendante on réalise à quel point interdire le ramassage est dérisoire, ne serait-ce que comparé à l’action des marées, des vagues, des tempêtes.
Le compte rendu aux membre de l'AMPC
Petit compte-rendu concernant la journée d'action du 21/01/2023 à Villers sur Mer pour la sauvegarde de nos activités d'amateurs des sciences de la terres. Le terme amateur n'est pas péjoratif car il signifie : ceux qui aiment !
5 personnes ont participé à cette journée: Sébastien Sage, Hélène HUART, Bruno Audebert, Matthias et Jérôme Gélis.
Nous sommes partis de l'AMPC notre point de RDV Vendredi après midi à 15H et sommes arrivés à Touques là ou se situait notre Logement (AirBnB) à 19H30 où nous avons pris un repas en commun.
Après une bonne nuit de sommeil bien méritée et un bon petit déjeuner, nous avons pris la route à 9h30 pour Villers où nous sommes arrivés vers 10H dans le froid mais sous un soleil radieux.
Nous avons été accueillis sur le parking du PALEOSPACE, par Laurent PUGLISI membre fondateur de l'Association de Défense de la Paléontologie Normande (ADPN) qui nous a vivement remercié et félicité pour notre soutien. Les divers participants sont arrivés au fur et à mesure et nous avons pu échanger avec eux dans une ambiance sympathique et chaleureuse (conforme à la tradition dans le milieu de la géologie).
Nous sommes entrés dans la salle de conférence à 10h45 ou nous avons été rejoint par la présidente de GEOPOLIS et un administrateur JC BOUILLARD conservateur de la Collection de minéralogie de Sorbonne Université, située à Jussieu.
Nous avons été accueilli par Fabrice Saunier (connu sous le nom de Fabrice micraster ) de l'ADPN et il a remercié les participants et donné les consignes pour la journée. A 11h la presse (écrite et télévisé France 3 Normandie) est arrivée et la conférence de presse à débuté animée par les différents intervenants :
-Eric Buffetaut (Paléontologue et directeur de recherche émérite au CNRS) est intervenu et a donné les arguments scientifiques contre l'interdiction du ramassage des fossiles détachés sur le domaine public maritime.
- Karine Boutiller (directrice du Paléospace) est intervenue et a exprimé l’inquiétude des musées notamment le PALEOSPACE qui dépend du ministère de la CULTURE , lequel ministère a été jusqu'à présent écarté de toutes les discutions préliminaires à la mise en place de ce projet.
- Laurent PUGLISI, qui a étudié le dossier sous ses aspects juridiques, a indiqué toutes les failles concernant l'enquête publique et l'argumentation erronée du commissaire enquêteur, de la DREAL etc........ texte de loi à l'appui (texte législatif code de l'environnement, règlementation des réserves naturelles de France, jurisprudence de la cour de cassation......)
Pour l'instant, la réserve n'est qu'à l'état de projet et n'existe pas encore. Les textes : décrets, règlements... n'ont pas été pris, il n'est donc pas possible de faire un recours contre quelque chose qui n'existe pas encore. Mais si les textes pris en fin 2023 concernant la création définitive de la réserve, devaient confirmer l'interdiction du ramassage des fossiles détachés sur le domaine public maritime, la mairie de Villers (qui a déjà pris contact avec un cabinet d'avocat qui étudie actuellement le projet) fera un recours contre cette décision c'est une certitude.
-Fabrice Saunier a fait un point sur le soutien des amateurs, des associations......
Ensuite la parole à été donnée à la salle (ou un peu plus de 80 personnes avaient pris place) pour les personnes souhaitant poser des questions ou intervenir.
La conférence a pris fin à 12h30.
Nous avons pris la direction du centre ville de Villers pour déjeuner sur la plage.
Après le pique nique tiré du sac, Photos de groupe devant l'office du tourisme et départ de l’excursion paléontologique sous le regard de France 3 Normandie.
Cela nous a permis de sauver de l'érosion quelques fossiles se situant sur le platier des Vaches NOIRES Il serait vraiment dommage que l'intérêt que toute personne peut avoir pour les sciences de la terre en général et la paléontologie en particulier soit criminalisé !
Nous avons pris le départ à 17H et sommes arrivés à l'APMC à 21H45.